From Fillage Femme Blanche Venez découvrir l'album réalisé par Alexia Chevrollier sur http://picasaweb.google.com/tendance2010amiens |
vendredi 22 janvier 2010
Fillage Femme Blanche
jeudi 21 janvier 2010
ROUGE DÉCANTÉ mis en scène Guy Cassiers (dans le cadre de Tendance à la MCA)
Il est 20h45, la salle est sombre, la lumière bleutée envahit les spectateurs,
dont moi, assise au troisième rang, sur un siège confortable et moelleux.
Il est 20h50 quand Dirk Roofthooft entre en scène.
Il est en pyjama blanc, triste, rappelant l’hôpital, le psychiatrique, celui qui trouble,
perturbe et fait peur.
Des mots qui tranchent, sortent de sa bouche.
Ils me transpercent, mon corps sous ma robe en coton se crispe.
Ma vue est trouble, (j’ai oublié mes lunettes), mais n’est ce pas mieux?
Un regard mouillé, tant de larmes ont dû coulé…
L’histoire est passée comme une feuille d’écriture déchirée, sa trace amer,
cette histoire qui ne s’oublie pas, cette histoire qui prend aux tripes,
cette histoire qui me fait fermer les yeux et imaginer le pire.
JE M’ÉVADE, je reviens…
Je le vois seul, les pieds dans l’eau, la main sur le sexe.
Il m’angoisse, il m’attrape, me jette et me reprend.
Ces paroles sont lourdes, elles me cassent le dos. Je m’avâchis, petit à petit,
dans ce fauteuil théâtral.
Moi aussi, je me sens seul, face à son ombre, celle de sa mère, de sa soeur,
de sa grand-mère ; des ombres terribles qui le hantent.
Les mots tranchants découpent le décors, le tailladent.
Un décor fait d’images, un corps qui se meut tel un serpent qui rampe
jusqu’au trou de sa survie.
Le fou est là. Il me fait peur, il me fait me perdre, il ignore l’impact de la balle qu’il a pu tiré ;
il y a un moment, une heure, un instant.
Des phrases s’enchainent, buttent les unes contre les autres.
Sans dessus-dessous.
Dessus le temps qui passe, dessous l’histoire passée.
Maud-Océane Kolandjian,
Mardi 19 janvier 2010 à Amiens
dont moi, assise au troisième rang, sur un siège confortable et moelleux.
Il est 20h50 quand Dirk Roofthooft entre en scène.
Il est en pyjama blanc, triste, rappelant l’hôpital, le psychiatrique, celui qui trouble,
perturbe et fait peur.
Des mots qui tranchent, sortent de sa bouche.
Ils me transpercent, mon corps sous ma robe en coton se crispe.
Ma vue est trouble, (j’ai oublié mes lunettes), mais n’est ce pas mieux?
Un regard mouillé, tant de larmes ont dû coulé…
L’histoire est passée comme une feuille d’écriture déchirée, sa trace amer,
cette histoire qui ne s’oublie pas, cette histoire qui prend aux tripes,
cette histoire qui me fait fermer les yeux et imaginer le pire.
JE M’ÉVADE, je reviens…
Je le vois seul, les pieds dans l’eau, la main sur le sexe.
Il m’angoisse, il m’attrape, me jette et me reprend.
Ces paroles sont lourdes, elles me cassent le dos. Je m’avâchis, petit à petit,
dans ce fauteuil théâtral.
Moi aussi, je me sens seul, face à son ombre, celle de sa mère, de sa soeur,
de sa grand-mère ; des ombres terribles qui le hantent.
Les mots tranchants découpent le décors, le tailladent.
Un décor fait d’images, un corps qui se meut tel un serpent qui rampe
jusqu’au trou de sa survie.
Le fou est là. Il me fait peur, il me fait me perdre, il ignore l’impact de la balle qu’il a pu tiré ;
il y a un moment, une heure, un instant.
Des phrases s’enchainent, buttent les unes contre les autres.
Sans dessus-dessous.
Dessus le temps qui passe, dessous l’histoire passée.
Maud-Océane Kolandjian,
Mardi 19 janvier 2010 à Amiens
Rouge décanté, d’après un texte de Jeroen Brouwers, mise en scène de Guy Cassiers
Un homme seul en pyjama sur la scène, parmi des écrans où il apparaît.
Sa mère est morte.
Il ne prend pas sa pilule quotidienne. Alors il pense.
Il se souvient.
Les gestes de son présent le ramène dans son enfance, dans le camp japonais où il a vécu avec sa mère, sa soeur et sa grand-mère. Les souvenirs l’arrachent au présent et le projettent plus de trente ans en arrière, et nous avec.
Les tremblements et les croassements nous téléportent dans les camps de Tjideng et nous plongent dans l’horreur. La violence et la cruauté prend forme dans les mots. Les images dans nos têtes deviennent insupportables.
texte: Chloé
Sa mère est morte.
Il ne prend pas sa pilule quotidienne. Alors il pense.
Il se souvient.
Les gestes de son présent le ramène dans son enfance, dans le camp japonais où il a vécu avec sa mère, sa soeur et sa grand-mère. Les souvenirs l’arrachent au présent et le projettent plus de trente ans en arrière, et nous avec.
Les tremblements et les croassements nous téléportent dans les camps de Tjideng et nous plongent dans l’horreur. La violence et la cruauté prend forme dans les mots. Les images dans nos têtes deviennent insupportables.
texte: Chloé
"Solo #2", Fréquences, Danse- Performance
À quatre,
TIC TAC TIC TAC TIC TAC TIC TAC
Le métronome est en marche
TIC TAC TIC TAC TIC TAC TIC TAC
Noir néon,
à fond
TIC TAC TIC TAC TIC TAC TIC TAC
Corps couvert
Lumière éphémère
Maud-Océane Kolandjian
TIC TAC TIC TAC TIC TAC TIC TAC
Le métronome est en marche
TIC TAC TIC TAC TIC TAC TIC TAC
Noir néon,
à fond
TIC TAC TIC TAC TIC TAC TIC TAC
Corps couvert
Lumière éphémère
Maud-Océane Kolandjian
"Homo Turbae", réalisé par Mora, compagnie de danse
ACTION- RÉACTION
La musique répond
TAC AU TAC
Sans entracte
Maud-Océane Kolandjian
La musique répond
TAC AU TAC
Sans entracte
Maud-Océane Kolandjian
Retrouver un aperçu du spectacle via le diaporama
Endurance, a.lter s.essio Yum, Fabrice Planquette, Nelson Reguera
plus d'informations à découvrir sur leur site
Photographie des étudiants des Beaux-Arts de Dijon (Pauline Marmet, Fanny Lafontant, Joy Prudent, Mathilde Bouley, Rudy Kanhy, Julia Loste)
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